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La Plateforme «Baobab » bat pavillon Ivoirien

La Plateforme «Baobab » bat pavillon Ivoirien

Publier le : 30 janvier 2025

C’est un évènement historique que représente cette journée de mercredi 29 janvier 2025 pour les l’Administration des Affaires Maritimes Ivoiriennes. Deux contrats d’accord ont été signés par le Colonel-Major Julien Yao Kouassi, Directeur Général des Affaires Maritimes, dans la Salle de Conférence de la Direction Générale qu’il Dirige. Il avait à son côté le Directeur Général Adjoint, chargé des Affaires Opérationnelles, le Colonel Sékou Sanago. Il s’agit d’un contrat de d'habilitation de la société de classification américaine ABS en qualité d'organisme Reconnu pour agir pour le compte de la CI pour la délivrance des certificats statutaires dans le cadre de l'immatriculation du FPSO BAOBAB ivoirien et d’un certificat provisoire d'immatriculation pour la plate-forme.Ainsi, après la plateforme pétrolière «espoir Ivoirien» qui a été immatriculé sous pavillon Ivoirien; la plateforme en 2024; «Baobab» le sera bientôt après sa réhabilitation a DUBAI. Ces deux contrats ont été signés avec la société ABS dont le représentant est venu spécialement du Ghana. Ces accords témoignent la montée en puissance de l’Administration Maritime Ivoirienne en présentant plusieurs avantages. En effet, «Ces deux accords démontrent que le pavillon ivoirien est attrayant. Et cela nous permet d’immatriculer d’autres navires tels que les plateformes qui sont des navires spéciaux. Vu le nombre croissant des découvertes de pétrole et gaz actuellement dans nos eaux; cela permet à la Côte d’Ivoire, en tant qu’Etat du pavillon d’avoir un regard sur les conditions de sécurité et de prévention de la pollution dans ses eaux. Ensuite, la Côte d’Ivoire en tant qu’Etat côtier d’avoir le même regard sur les plateformes de pétroles dans les eaux sous sa juridiction. Car, toutes les plateformes ne battent pas pavillons ivoiriens dans nos eaux. C’est donc à ce double titres que les inspecteurs sont amenés à effectuer des inspections de façon régulière sur ces plateformes de pétrole.» a fait savoir le Cdt Keita Lamine, inspecteur de la sécurité des navires. L’autre avantage de cet accord est l’employabilité des marins ivoiriens. Car, «tant que les engins ne battent pas pavillon ivoirien, l’Etat n’a aucune obligation de les imposer à son bord. Lorsqu’ils sont ivoiriens, la loi ivoirienne impose pratiquement 80 à 90% de marins ivoiriens à bord et de même pour les autres travailleurs du offshore. Aujourd’hui, c’est plus facile de leur imposer des marins ivoiriens lorsque ces engin sont immatriculés ivoiriens» a précisé le Col. Touré Oumar, Inspecteur Principal des Navires. Soulignons que le certificat provisoire d’immatriculation a une validité qui prend en compte la période de carenage de la plateforme «Baobab» à Dubaï et son retour en Côte d’Ivoire prévu pour le mois d’avril 2026. Cette plateforme sera immatriculée définitivement sous le pavillon ivoirien après son retour en Côte d’Ivoire