Un atelier national sur la sécurité des navires non couverts par la convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) a été ouvert par M. Bakary Benjamin SORO, le Directeur de Cabinet du Ministre délégué auprès du Ministre des Transports chargé des Affaires Maritimes, le lundi 12 août 2024, à Abidjan Cocody. Il avait à ses côtés le Col Julien Yao Kouassi, le Directeur Général des Affaires Maritimes et Portuaires (DGAMP) et le Cdt Babacar Diop, le consultant principal de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). C’est un atelier national d’une importance capitale a souligné le Commandant Babacar Diop. En effet, l’atelier porte sur la sécurité des navires non couverts par la convention SOLAS, y compris les transbordeurs nationaux et les navires de pêche. « Cet atelier s’inscrit dans une démarche essentielle pour nos pays : renforcer la sécurité maritime, un enjeu crucial pour la protection des vies humaines, la préservation de nos ressources maritimes et la pérennité de nos économie » a déclaré le Commandant Babacar Diop dans son allocution. Le programme de cet atelier couvre les thèmes fondamentaux tels que les responsabilités de l’Etat du pavillon et de l’Etat du port, la réglementation ivoirienne applicable, ainsi, que l’introduction de certaines conventions et recommandations internationales, comme l’Accord de Cape Town et les règles types de sécurité des transbordeurs. C’est au nom du Dr Célestin Serey Doh, Ministre délégué auprès du Ministre des Transports chargé des Affaires Maritimes que M. Benjamin SORO a pris la parole pour son discours d’ouverture. Il a d’abord adressé ses sincères remerciements à l’OMI pour avoir répondu favorablement à l’expression des besoins exprimés en 2023 par la DGAMP. Il a ensuite relevé que « l’atelier qui nous réunit ce jour revêt un grand intérêt pour l’Etat de Côte d’Ivoire en général, mais plus particulièrement pour les inspecteurs des navires, les exploitants de ferries et des navires de pêche. » Il a , enfin, salué « les innombrables actions entreprises par l’OMI dans le cadre de sa politique de coopération technique en faveur des pays en développement principalement celles en faveur de la limitation des risques d’accidents maritimes, de pertes en vies humaines et de dommages environnementaux causés par les navires de pêches et les navires non couverts par la convention SOLAS. » Sur cinq jours les experts de l’OMI vont travailler à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des règles prescrites par la résolution MSC. 518 (105) sur les types de sécurité pour les transbordeurs nationaux, la Déclaration de Manille de 2015 et l’accord du Cap.